Sophie Rouif, directora del proyecto «actividad química y de materiales» desarrollado junto con IONISOS, empresa de 80 empleados especializada en el tratamiento
«Grâce à Axelera: nous pourrons rejoindre de nouveaux projets en consortium.»
Que recouvre ce service de traitement par rayonnements ionisants ? Qu’apportez-vous à vos clients par cette technologie?
Ionises maitrise deux technologies pour deux grands types d’applications. La décontamination et la stérilisation d’une part, la chimie sous rayonnements, également appelée réticulation, d’autre part. La stérilisation par rayonnements ionisants s’applique notamment dans les secteurs médical et pharmaceutique. En passant à travers l’emballage des produits concernés, les rayonnements détruisent les micro-organismes pathogènes pouvant subsister sur du materiel médical, dans les matières premières ou les produits finis pharmaceutiques, cosmétiques … La décontamination par ionisation s’applique plutôt à l’assainissement des emballages avant remplissage et élimine les moisissures, les champignons, les bactéries.
La réticulation ou chimie sous rayonnements est un autre savoir-faire important de lonisos qui mérite, dites-vous, d’être plus largement connu …
Oui, nous avons en effet besoin de mieux communiquer sur cette technologie relativement récente et d’en développer la R&D pour trouver de nouvelles applications. Elle consiste, toujours par le biais de l’irradiation, à modifier les propriétés des matériaux polymères de façon à les rendre plus résistants sur les plans thermique et chimique. Par exemple, les tubes de chauffage par le sol : la réticulation accroît leur résistance à la chaleur Jusqu’à 85°C, voire 100°C, au lieu de 65°C Nous l’appliquons également aux pièces électriques, aux conduits d’air pour les moteurs de voiture … A la réticulation s’ajoute aussi le greffage qui permet d’apporter une fonction supplémentaire au matériau. C’est avec ces technologies que nous participons au projet Duramat. au niveau de l’action «matériaux pour membranes».
De fait, Ionisas, vous-même particulièrement, est un adhérent actif d’Axelera. Que vous apporte le pôle ?
Il me permet notamment de rencontrer mes pairs en R&D, développer ma connaissance du monde industriel, répondre à des appels à projets, chercher des partenaires, élargir notre réseau … J’ai suivi la session de l’École de l’innovation animée par des centres de recherche comme le CNRS, l’INRA, et cela m’a familiarisée avec le montage de projets européens. J’ai appris à mieux appréhender les démarches administratives pour concevoir des dossiers de projets collaboratifs, à échanger avec plusieurs partenaires … Ainsi, grâce à Axelera, nous pourrons rejoindre de nouveaux projets en consortium.
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